Guide Santé et dérives sectaires

36 menaces, ou par des pratiques favorisant l’emprise mentale et privant les personnes d’une partie de leur libre arbitre. Conformément au principe de laïcité, la Miviludes s’interdit de porter quelque jugement de valeur que ce soit sur les doctrines, les théories ou les croyances en tant que telles, son objet étant de dénon- cer systématiquement les dérives sectaires et de lutter contre elles. Elle ne dispose pas de pouvoirs propres d’enquête mais facilite la coordination de l’action entre police, justice, éducation nationale, autres services administratifs, ordres professionnels, collectivités territoriales, associations… Elle est composée d’un secrétariat général présidé par le pré- sident de la Miviludes et dirigé par le secrétaire général. Ce secré- tariat général est composé de conseillers mis à disposition par tous les ministères concernés par la politique publique de lutte contre les dérives sectaires : Intérieur, Justice, Santé, Éducation nationale, Économie et Finances, Affaires étrangères… Il est organisé en 6 pôles de compétence : santé, enfance et éducation, économie et travail, sécurité, international, presse et élus. Le président de la Miviludes préside également deux instances collégiales, réunies tous les deux mois : – un comité exécutif qui rassemble les représentants des différentes grandes directions des ministères concernés ; – un conseil d’orientation, qui est une structure de dialogue, ouverte à la société civile, composée de 30 membres, nommés par arrêté du Premier ministre : parlementaires, représentants de la haute fonction publique, du mouvement associatif, du monde médical ou du secteur économique et social. Au niveau local, la politique de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires est assurée par les préfets de département, qui coordonnent l’action des services déconcentrés en ce domaine, en réunissant notamment des groupes de travail restreints à dimension opérationnelle auxquels participe la Miviludes. La Miviludes dispose en n de correspondants régionaux ou locaux désignés par certaines administrations ou autorités constituées. Points de contact au sein des services déconcentrés de l’État ou des instances professionnelles concernées, ils sont chargés d’assurer le suivi de ces questions et de contribuer à la sensibilisation des agents et à l’information des usagers.

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